Pourquoi un atelier de réduction des risques?
Malgré les nombreuses études réalisées, et les progrès de nos connaissances portant sur le comportement canin, le nombre annuel d’accidents et de morsures ne semblent pas diminuer significativement.
Chaque année en France, on estime à 500 000 le nombre de morsures, dont 60 000 donnant lieu à des soins hospitaliers*. A cette estimation viennent évidemment s’ajouter les morsures non déclarées.
Causées le plus souvent par le chien de la famille ou un chien du voisinage, elles touchent en premier lieu les enfants de moins de 15 ans.
Concernant les adultes, les cyclistes et randonneurs sont les plus exposés au risque de morsure.
En seconde place, on retrouve les professionnels intervenants en périphérie ou au sein du domicile des personnes propriétaires de chiens: représentants de commerce, ouvriers, facteurs, intervenants sociaux.
Malheureusement, les conséquences au court et long termes peuvent être dramatiques, pour la personne mordue (séquelles physiques, esthétiques, psychologiques), mais également pour l’animal (suivi comportemental obligatoire, euthanasie, mauvaise réputation d’une race…).
Défaut de suveillance, conscience insuffisante des risques, comportements invasifs et mauvaise perception des signes avant-coureurs de morsure sont autant de facteurs pouvant expliquer la majorité de ces accidents. Et pourtant, il n’existe à ce jour aucune formation obligatoire à destination des propriétaires de chiens (hormis pour certaines races catégorisées) visant à acquérir les connaissances de bases en éthologie canine, et à prévenir les risques liés à la cohabitation avec l’animal, notamment en présence de jeunes enfants.
En tant que professionnels de l’éducation canine, nous constatons tous les jours ce manque de connaissances théoriques chez des propriétaires de chiens, dont la seule bonne volonté ne peut suffire à combler les besoins de leur animal et réduire significativement les risques d’accidents liés à une mauvaise compréhension mutuelle.
Qui dit manque de connaissances dit croyances et idées reçues, dont certaines sont largement répandues et ancrées depuis des décennies. C’est pourquoi nous avons décidé de créer ces ateliers afin de transmettre notre expérience et nos connaissances en terme d’éthologie canine, et ainsi contribuer à une relation plus saine et sécure avec le chien, cet ami méconnu malgré plusieurs milliers d’années de cohabitation.
A qui s’adressent ces ateliers?
Nous proposons deux types d’ateliers:
• Enfants de 5 à 15 ans: Apprendre à parler chien !
• A destination des adultes, particuliers ou professionnels potentiellement exposés au risque de morsure.
Programme de l’atelier à destination des adultes :
• Qu’est ce que le chien? Origines, création du chien « domestique », évolution, comportement, besoins, législation.
• Quelques chiffres concernant les accidents : Qui est concerné, pourquoi, quelles sont les conséquences?
• Qu’est ce que l’agressivité chez le chien? Les causes, les différents niveaux, apprendre à décoder les signaux et le langage canin.
• Les différents profils psychologiques: les risques qui y sont liés, et comment s’y adapter.
• Les comportements à éviter et ceux à adopter selon la situation : chiens en divagation, en laisse, dans un jardin, au sein du domicile…
• Les enfants et les chiens : Repérer les prises de risques, apprendre à un enfant à interagir avec un chien, initier la prévention au sein de la famille.
• Les liens entre violences domestiques et mauvais traitements sur les animaux: comment la relation à l’animal peut être révélatrice de violences intra-familiales, apprendre à repérer les signes.
• Comment réagir en cas d’accident sur soi ou sur un tiers? Premiers secours, procédure légale, séquelles psychologiques éventuelles.
• Les différentes solutions existantes en vue d’une réduction des risques efficaces : A savoir avant de prendre un chien, le choix du chien, de la nécessité de la socialisation et de l’éducation, l’importance de pratiquer une activité avec son chien.
N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement.
